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Vue d'ensemble depuis le sud-ouest.
Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Extrait du plan cadastral de Souprosse, section K dite de Goudosse, par Vergoignan, géomètre, 1832 (AD Landes, E dépôt 309 / 1 G 1).
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Plan schématique. Dess. J.-Ph. Maisonnave, 1991.
Maisonnave Jean-Philippe, Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Vue intérieure de l'église de Goudosse vers 1950. Cliché Raymond Labat, Dax (Inventaire régional d'Aquitaine).
Maisonnave Jean-Philippe, Labat Raymond
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil départemental des Landes

Vue intérieure vers le chœur en 1990, avant restauration.
Maisonnave Jean-Philippe, Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil départemental des Landes

Clocher vu depuis le sud-ouest.
Maisonnave Jean-Philippe
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Vue du chevet depuis le sud-est.
Maisonnave Jean-Philippe
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Vue du chevet depuis le sud.
Maisonnave Jean-Philippe
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Détail de l'appareillage du chevet.
Maisonnave Jean-Philippe
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Marque de tâcheron sur une pierre d'angle du chevet.
Maisonnave Jean-Philippe
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Détail des parties hautes du chevet.
Maisonnave Jean-Philippe
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Vue de la partie sud du cimetière.
Maisonnave Jean-Philippe
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Porte d'entrée occidentale.
Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Vue intérieure vers le chœur.
Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Vue intérieure vers le chœur.
Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Vue intérieure depuis l'angle nord-ouest du collatéral nord.
Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Vue intérieure de l'abside.
Maisonnave Jean-Philippe
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Vue intérieure de l'abside : arcature du registre inférieur.
Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Porte intérieure de la sacristie.
Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Culot sculpté de l'arcature intérieure de l'abside.
Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Marque de tâcheron au registre inférieur de l'abside.
Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Marque de tâcheron au registre inférieur de l'abside.
Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
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Titre : Église paroissiale Notre-Dame de Goudosse
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Période : limite 11e siècle 12e siècle , 14e siècle (incertitude) , 16e siècle , 17e siècle , 19e siècle
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Protection : classé MH (1995/05/10)
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Localisation : Landes , Souprosse
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Type de dossier : Dossier d'oeuvre architecture
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Aire d'étude : Tartas est
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Phase du dossier : étudié
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Date d'enquête : 2019
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Auteur du dossier : Maisonnave Jean-Philippe
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Copyright : (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Historique
La première mention explicite de Goudosse figure dans un texte de 1012, par lequel le duc Sanche Guillaume de Gascogne accorde à l'abbaye de Saint-Sever ses droits sur Gouts et ses dépendances, parmi lesquelles Selvabela Curcilosa et Susprosa (id est Goudosse et Souprosse). La partie la plus ancienne de l'église actuelle est le chevet roman, daté par Michelle Gaborit de la fin du XIe siècle par comparaison avec celui de Saint-Sever, datation confirmée par les nombreuses marques de tâcherons gravées dans les pierres de parement. Après une interruption (à une hauteur approximative de deux mètres), le chantier semble reprendre au début du XIIe siècle avec un appareillage plus soigné. La nef unique dut être construite lors de cette campagne. Le clocher-tour massif a probablement été ajouté dans un but défensif pendant les guerres franco-anglaises au XIVe ou au XVe siècle. Avec l'accroissement démographique qui suit la fin du conflit, un collatéral (dédié à saint Jean) est accolé au nord du vaisseau : la découverte récente de peintures datables des années 1520-1530 fournit un terminus ante quem pour cet ajout. La sacristie doit remonter à la même époque si on en juge par la porte Renaissance qui la relie au chœur. En 1569-1570, l'édifice est incendié et pillé par la troupe du capitaine huguenot Esto(u)pignan, comme l'atteste le verbal de Charles IX en 1572, date à laquelle des travaux de restauration ont déjà été entrepris. Au début du XVIIe siècle, un second collatéral est bâti au sud et dédié à l'archange saint Michel, qui faisait déjà l'objet d'un culte dans l'église (comme l'atteste un petit relief médiéval toujours conservé au-dessus des fonts baptismaux). Ces travaux sont sans doute en relation avec l'essor du pèlerinage marial, consécutif à l'indult obtenu du pape Paul V en 1616, qui approuve les statuts de la confrérie de Notre-Dame, laquelle aura un poids considérable dans le devenir de l'édifice jusqu'à la Révolution. A l'issue de celle-ci, le déclin progressif du pèlerinage, délaissé au profit des sanctuaires "rivaux" de Maylis et, surtout, de Buglose, entraîne un semi-abandon de l'église jusqu'aux importantes campagnes de restauration qui s'échelonnent de 1987 à 2011 à l'initiative de l'association des Amis de Goudosse.
Détail de l'historique
Périodes |
Principale : limite 11e siècle 12e siècle Secondaire : 14e siècle (incertitude) Principale : 16e siècle Secondaire : 17e siècle Secondaire : 19e siècle |
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Description
L'église est bâtie sur la rive droite de l'Adour, à proximité d'une source réputée guérisseuse. L'édifice, orienté et entouré au sud et à l'est par le cimetière, comporte un chevet roman semi-circulaire bâti en moyen appareil régulier. L'abside, dotée d'une arcature intérieure en plein cintre sur banquette en pierre, ouvre sur une sacristie (au nord) par une porte Renaissance à moulures croisées et congés prismatiques. Le chœur est prolongé à l'est par un vaisseau de trois travées inégales. Celui-ci ouvre sur deux collatéraux par l'intermédiaire de grandes arcades en arc brisé surbaissé portées par des piliers carrés à angles chanfreinés. Les trois vaisseaux sont couverts de plafonds lambrissés. Le massif occidental est constitué par un clocher-tour massif de plan carré surmontant la première travée de la nef et le porche barlong qui règne sur l'élévation ouest. L'église est couverte de tuiles creuses à l'exception du toit en pavillon du clocher, en ardoise.
Détail de la description
Murs |
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Toits |
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Plans |
plan allongé |
Étages |
3 vaisseaux |
Couvrements |
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Couvertures |
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État de conservation |
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Décors/Technique |
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Décors/Représentation |
Précision sur la représentation : Décor sculpté des culots de l'arcature intérieure de l'abside : têtes (bûchées) et volutes. |
Informations complémentaires
Type de dossier |
Dossier d'oeuvre architecture |
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Référence du dossier |
IA40001646 |
Dossier réalisé par |
Maisonnave Jean-Philippe
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Cadre d'étude |
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Aire d'étude |
Tartas est |
Phase |
étudié |
Date d'enquête |
2019 |
Copyrights |
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel |
Citer ce contenu |
Église paroissiale Notre-Dame de Goudosse, Dossier réalisé par Maisonnave Jean-Philippe, (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, https://www.patrimoine-nouvelle-aquitaine.fr/Default/doc/Dossier/8b3388ff-3ebe-4fbb-b7d5-2370006066b0 |
Titre courant |
Église paroissiale Notre-Dame de Goudosse |
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Dénomination |
église paroissiale |
Vocable |
Notre-Dame |
Parties constituantes non étudiées |
cimetière |
Statut |
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Protection |
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Intérêt |
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Documents d'archives
Archives diocésaines, Dax. Procès-verbal de la visite pastorale de François de Sarret de Gaujac, évêque d'Aire, à l'église Notre-Dame de Goudosse, 1er septembre 1755 (Archives diocésaines, Dax)
Lieu de conservation : Archives diocésaines, Dax
ISBD/Commentaire :
Procès-verbal de la visite pastorale de François de Sarret de Gaujac, évêque d'Aire, à l'église Notre-Dame de Goudosse, 1er septembre 1755 (Archives diocésaines, Dax).
Archives diocésaines, Dax. Registre de la paroisse de Souprosse (1862-1888)
Lieu de conservation : Archives diocésaines, Dax
ISBD/Commentaire :
Registre de la paroisse de Souprosse (1862-1888).
AD Landes. 16 J 17/19. Monographie paroissiale de Souprosse et Goudosse, par l'abbé Jean Dupouy, vers 1888
Lieu de conservation : Archives départementales des Landes, Mont-de-Marsan
Côte : 16 J 17/19
ISBD/Commentaire :
Monographie paroissiale de Souprosse et Goudosse, par l'abbé Jean Dupouy, vers 1888.
AD Landes. 2 O 1958. Souprosse : églises (1823-1939)
Lieu de conservation : Archives départementales des Landes, Mont-de-Marsan
Côte : 2 O 1958
ISBD/Commentaire :
Souprosse : églises (1823-1939).
AD Landes. 70 V 369/10. Inventaire des biens dépendant de la fabrique de Souprosse, 23 février 1906
Lieu de conservation : Archives départementales des Landes, Mont-de-Marsan
Côte : 70 V 369/10
ISBD/Commentaire :
Inventaire des biens dépendant de la fabrique de Souprosse, 23 février 1906.
AD Landes. 70 V 369/11. Dons et legs à la fabrique, 1860-1905
Lieu de conservation : Archives départementales des Landes, Mont-de-Marsan
Côte : 70 V 369/11
ISBD/Commentaire :
Dons et legs à la fabrique, 1860-1905 : Jeanne Claverie (1860-1865), Thérèse Mathilde Labeyrie veuve Laussat (1885), Étienne Jérôme Coussen (1904-1905).
Documents figurés
Service du patrimoine et de l'Inventaire, région Aquitaine. Vue intérieure de l'église de Goudosse vers 1950. Cliché Raymond Labat, Dax
Lieu de conservation : Service du patrimoine et de l'Inventaire, région Aquitaine
ISBD/Commentaire :
Vue intérieure de l'église de Goudosse vers 1950. Cliché Raymond Labat, Dax.
AD Landes. 1338 W 286. Vue intérieure vers le chœur en 1990, avant restauration
Lieu de conservation : Archives départementales des Landes, Mont-de-Marsan
Côte : 1338 W 286
ISBD/Commentaire :
Vue intérieure vers le chœur avant restauration. Diapositive, 1990.
Périodiques
JOGAN Madeleine. La piété mariale à Maylis et à Goudosse
Mention : p. 153-168
ISBD/Commentaire :
JOGAN Madeleine. "La piété mariale à Maylis et à Goudosse". Bulletin de la Société de Borda, 2e trimestre 2007, n° 486.
Bibliographie
CAZAUNAU Léon. Notre-Dame de Goudosse
ISBD/Commentaire :
CAZAUNAU Léon. Notre-Dame de Goudosse. Dax : Barrouillet, 1978.
GABORIT Michelle. Les constructions de petit appareil au début de l'art roman dans les édifices religieux de la France du Sud-Ouest (Gers, Gironde, Landes, Lot-et-Garonne, Pyrénées Atlantiques). Thèse d'histoire de l'art: Bordeaux 3, 1979.
ISBD/Commentaire :
GABORIT Michelle. Les constructions de petit appareil au début de l'art roman dans les édifices religieux de la France du Sud-Ouest (Gers, Gironde, Landes, Lot-et-Garonne, Pyrénées Atlantiques). Thèse d'histoire de l'art : Bordeaux 3, 1979.
ZAPATA Francis, ROUSSET Jean-Pierre. Les chemins de Saint-Jacques dans les Landes
ISBD/Commentaire :
ZAPATA Francis, ROUSSET Jean-Pierre. Les chemins de Saint-Jacques dans les Landes. Bordeaux : Ed. Sud-Ouest, 2002.
Annexes
Procès-verbal de la visite pastorale de François de Sarret de Gaujac, évêque d'Aire, à l'église Notre-Dame de Goudosse, 1er septembre 1755 (Archives diocésaines, Dax)
[En romains, les parties imprimées, en italiques, les parties manuscrites. Orthographe originale conservée.]
"Procès-Verbal de Visite en la Paroisse de Chapelle de Goudosse. Archiprétré de Chalosse.
FRANÇOIS DE SARRET DE GAUJAC, par la grace de Dieu & du Saint Siège Apostolique, Evéque & Seigneur d'Aire, sçavoir faisons, que pour satisfaire aux devoirs de nôtre charge Pastorale à l'égard des Fidèles de la Paroisse de Goudosse ou d'Artiguebaude de nôtre Diocèse, Nous nous y sommes transportez dans la chapelle de Notre Dame de Goudosse le 21e du mois d'Août de l'année 1755 aux fins d'y faire nôtre Visite dûëment indiquée à ce jourd'huy, tant pour le spirituel que pour le temporel, par nôtre Mandement du 23e Juillet dernier duement publié trois fois. / & accompagnez de ceux de nos Officiers à ce nécessaires, avons été reçûs & conduits avec les cérémonies accoûtumées dans l'Eglise paroissiale, où étant, après les Prières ordinaires avons donné l'anneau à baiser & fait une Exhortation aux Paroissiens ; ensuite avons fait l'Absoute generale des Vivants & des Morts. Puis ayant interrogé ou fait interroger devant Nous les enfans sur le Catechisme, avons trouvé ---------------
Ensuite avons procedé à la Visite suivant les formes requises & les cérémonies accoutumées, & avons trouvé comme il est porté aux articles suivans.
LE TRES-SAINT-SACREMENT.
Ciboire & custode. Il y a nombre de taches à la coupe du ciboire en dedans, la custode est en etat
Soleil. d'argent sans pied ; l'un des cristaux se detache totalement + deux calices en etat
Tabernacle. en etat
Maître Autel. en etat, la pierre sacrée n'a point eté changée ainsi que Nous l'avions ordonné
Retable. en etat
Lampe. de lethon en etat
Sanctuaire. en etat
Balustre pour la communion. en etat
Reliques des Saints. aucune
Chremières. sont d'etain hors d'etat
Fonts Baptismaux. sans balustrade, d'ailleurs en etat
Chapelles & Autels dans l'Eglise. Celle de St jean à la gauche, celle de St Michel à la droite, les pierres sacrées n'ont point eté changées, d'ailleurs en etat, il manque cependant un crucifix et des chandeliers et des cartes de Teigitur à la chapelle de St Jean
Images. aucune
Sacristie. à la gauche du sanctuaire, en etat
Inventaire des Meubles de l'Eglise. un
Ornemens. Un de damas blanc complet en etat, un blanc de taffetas usé et dechiré sur le devant hors d'etat, deux rouges l'un de damas en etat, l'autre d'ecarlatte rongé des vers, un de taffetas à rayes rouges et blanches, usé, dechiré, hors d'etat, deux verts, l'un de camelot et l'autre de damas à fleurs d'or complets en etat, un noir de velours complet en etat, une chape de damas blanc en etat, une etole separée blanche et violette, et une noire en etat
Napes pour l'Autel & pour la Communion. douze napes fines avec dentelles, douze un peu grossieres, le tout presque usé
Aubes, Amicts & Cordons. six aubes, six amicts, trois cordons, trois surplis en etat
Pales, Corporeaux & Purificatoires. deux pales de toile blanche, cinq corporeaux, nombre de purificatoires en etat
Missels, Rituel & autres livres. un missel en etat, un rituels hors d'etat, un cayer pour les messes des morts en etat
Autres Meubles de l'Eglise. deux bonnets carrés en etat
Le Dais. celui qui y etoit lors de notre derniere visite que Nous avions ordonné etre changé
Croix Processionnelle. de lethon en etat
Encensoir & Navette. de lethon, on n'en a point changé les chainettes
Bénitier portatif. un chaudron en etat
Lanterne pour accompagner le Saint Sacrement. une en etat
Drap mortuaire. un en etat
Luminaire de l'Eglise. suffisant
L'Etat des Sepultures. On aumône 6# pour etre enterré dans l'église, 3# pour les petits
Registres des Baptêmes, Morts & Mariages. Nous les avons vûs
La Nef & Vitreaux. en etat
Chaire à Prêcher. de bois en etat
Bancs dans l'Eglise. aucun + quatre confessionnaux, les grilles ont besoin d'etre reparées
Coffres à plusieurs serrures pour mettre les Titres & Argent de l'Eglise. aucun
Le Clocher & dehors de l'Eglise. en etat
Cimetiere. en etat
Confreries. Celle du St Sacrement et celle de Notre Dame reunies, cette derniere etoit autrefois très nombreuse à cause de la devotion à la Ste Vierge pratiquée dans cette parroisse avec concours ; depuis quelque tems, elles tombent l'une et l'autre, il ni a que 28 ou 29 confreres. Le S. Curé a dit que cela vient de ce qu'il ni a point de messe à la chapelle les jours de Dimanche et qu'il seroit necessaire pour retablir la Confrerie qu'il y eut un vicaire.
Indulgences. aucune
Expositions du St Sacrement. on donne la benediction du St Sacrement chaque 4e Dimanche du mois, le Vendredi, Samedi, Lundi et Mardi de l'octave elle se donne le matin après la Messe, le Dimanche, le Mercredi et le Jeudi elle se donne après Vêpres.
Offices & Fêtes propres. Toutes les fêtes de Notre Dame
Processions. les ordinaires
L'heure des Offices de la Paroisse, & quels Offices. Voyez le procès verbal de St Etienne de Goudosse
Dedicace. -------------
Sanctification des Fêtes. -------------
Ayant interrogé des Personnes dignes de foy, sur les vie & mœurs du Sieur Curé, & s'il administre les Sacrements, fait regulierement le Prone & le Catechisme, on Nous à dit -------------
Le nom du Sieur Curé. -------------
Patron de la Cure. -------------
Annexes. -------------
Chapelles Sucursales. Elle est succursale
Chapelles domestiques. -------------
Communiants. -------------
Revenu de la Cure. -------------
Benefices fondés dans l'Eglise. -------------
Leur Revenu & les charges. -------------
Le service & le nom des Titulaires. -------------
Maison Presbiterale. Une qui est près de la chapelle et que le S. Curé a abandonnée parce qu'elle a besoin de reparations considerables.
Livres du sieur Curé. -------------
Avons demandé si son Domestique a l'âge requis par les Saints Canons & est de bonne vie. -------------
Prêtres & autres Ecclesiastiques. aucun
Benoist. -------------
Sages Femmes. -------------
Maîtres d'Ecole. -------------
Decimateurs & la quotité d'un chacun. -------------
Revenus de la Fabrique. -------------
Comptes des Marguilliers. Jean Banos dit Lanecasse Marguillier de la chapelle de Goudosse depuis cinq ans, nous a presenté ses comptes, suivant lesquels il paroit qu'il a reçu pendant led. tems la somme de 522# 6s. et 5 d. y compris celle de 130# 3s. 9d. qu'il reçut en entrant en charge d'Etienne Castets son Predecesseur, et qu'il a depensé 522# 16s. 8d. ainsi la depense excede la recepte de dix sols trois deniers [...]. Nous avons arreté lesd. comptes.
Dettes actives de la Fabrique. -------------
Dettes passives de la Fabrique. -------------
Hôpitaux. aucun
De quoy & de tout ce que dessus avons dressé le present Verbal en presence du Sieur Curé & autres principaux de la Paroisse Le meme jour et an que dessus. + F. E. d'Aire
Oüi sur icelui et ce requerant notre Promoteur avons ordonné et ordonnons comme s'ensuit : / 1° Que dans trois mois à compter du jour de la publication des presentes, la coupe du ciboire sera redorée et les cistraux du soleil attachés plus solidement, faute de ce faire led. tems expiré led. ciboire et led. soleil demeureront interdits. / 2° Qu'on changera les pierres sacrées du maître autel et des deux chapelles de St Jean et de St Michel ; qu'il sera acheté une croix, deux chandeliers et des cartes de Teigitur pour l'autel de la chapelle de St Jean. / 3° Que dans trois mois après la publication des presentes, les chremières d'etain qui servent actuellement demeureront interdites ; Ordonnons que pendant led. tems, il sera fait des chremières d'argent à la place. / 4° Declarons interdits l'ornement de taffetas blanc et celui de taffetas à rayes rouge et blanc ; Ordonnons que lesd. ornemens seront brulés le jour de la publication des presentes et qu'il sera acheté un ornement violet ; qu'il sera pareillement acheté un rituel du Dioceze. / 5° Que dans six mois à compter du jour de la publication des presentes, le tour du dais sera changé, comme aussi les chainettes de l'encensoir, faute de ce faire, led. tems expiré, tant l'encensoir que le tour du dais qui sert actuellement demeureront interdits. / 6° Qu'on fera reparer les grilles des confessionaux ; qu'on fera pareillement et incessamment reparer la maison presbiterale. / 7° Qu'on procedera chaque année à la nomination et à la reddition des comptes des Marguilliers. A l'effet de quoi &. Donné à Aire le premier septembre mil sept cent cinquante cinq. // + F. E. d'Aire. / Par Monseigneur, Lacomme sec.re."
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Extraits du registre de la paroisse de Souprosse (1862-1888) (Archives diocésaines, Dax) concernant l'église de Goudosse
1869. N.D. de Goudosse. / Travaux de restauration exécutés dans le sanctuaire de N. Dame de Goudosse. Ces travaux ont fait découvrir, dans l'abside, une niche, cachée dans le mur et masquée par un amas de pierres et de cailloux. Les pilastres, les chapiteaux et ma forme cintrée dans le style roman étaient dans un délabrement complet ; on l'a restaurée sur le même plan, et la statue antique de la Vierge y a été placée. Dans tout le pourtour du sanctuaire, et derrière une couche épaisse de mortier, se présentent des arcatures très bien faites, mais dont les pierres offrent des traces de f... et tombent en écailles ou en poussière au moindre contact. Il est à regretter que les ressources pécuniaires aient manqué et ne nous aient pas permis de mettre ces antiquités à découvert et de remplacer les pierres calcinées par d'autres. Tout le monde s'accorde à dire que cette église fut brûlée pendant les guerres de religion. / Nous ne désespérons pas de pouvoir continuer l'embellissement de ce pieux sanctuaire. Nous comptons sur l'aide de Dieu, sur la protection de N.D. de Goudosse, sur le concours des fidèles, et aussi sur la bienveillance de Monseigneur Epivent, si zélé pour le culte de la Mère de Dieu. Aussi nous irons demander à Sa Grandeur une grâce qu'elle ne voudra pas nous refuser. Celle d'autoriser les paroisses voisines qui en ont manifesté le désir de faire en procession le pèleriinage de N.D. de Goudosse, et de vouloir mettre son approbation au bas de cette page. / [annotation de l'évêque Epivent :] Vu et approuvé en cours de visite pastorale le 16 mars 1869. + Louis Marie, Ev. d'Aire."
Année 1880. [...] Qu'il me soit permis aussi de parler des processions au sanctuaire de Goudosse qui commencent au mois de mai et qui se terminent à la fête du Rosaire. La paroisse est convoquée de temps en temps pour ce pieux pèlerinage. Elle répond chaque fois à notre appel, et une procession nombreuse dans laquelle figurent surtout beaucoup d'hommes, s'organise et s'avance dans le plus religieux recueillement vers Notre-Dame de Goudosse où l'on chante les vêpres suivies de la bénédiction du St-Sacrement. J'ai le bonheur de posséder dans ma paroisse ce sanctuaire remarquable qui jouissait au commencement du XVI (sic) d'une si grande célébrité dans tout le midi de la France. Les meilleurs familles de la Gascogne, ainsi qu'en fait foi un registre conservé jusqu'à nos jours, se faisaient un honneur de se faire inscrire aux diverses confréries établies dans le sanctuaire. Le pape Paul 5, en 1620, par une bulle conservée jusqu'à nos jours, daigna enrichir ce sanctuaire de nombreuses indulgences. [...]
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Extraits de la monographie paroissiale de Souprosse et Goudosse, par l'abbé Jean Dupouy, vers 1888 (AD Landes, 16 J 17/19), concernant l'église de Goudosse
[Jean Dupouy, né à Sore en 1833, prêtre en 1858, fut curé de Souprosse de 1876 à 1910 et mourut à Sore en 1913.]
[P. 1] "Section première. Statistique. / La commune de Souprosse renferme deux paroisses, Souprosse et St-Étienne. La paroisse de Souprosse et qui doit seule nous occuper possède deux églises : l'église paroissiale et la chapelle de Notre-Dame de Goudosse. L'église paroissiale est placée sous le vocable du prince des apôtres Pierre ; la chapelle de Goudosse a pour patronne la Vierge Mère et les pèlerins de tous les siècles l'appellent : Notre-Dame de Goudosse."
[P. 3] "La paroisse a des archives qui remontent au commencement du dix-septième siècle, 1614 ; elles renferment les registres des naissances, mariages, sépultures, un volume qui relate les compte-rendus annuels des recettes et dépenses dressés par l'assemblée des marguilliers, ainsi que les procès-verbaux de la confrérie du Saint Sacrement. Il ressort de ces documents que la comptabilité paroissiale, dégagée de tout formalisme moderne, était tenue avec beaucoup de régularité et que l'église veillait avec un soin jaloux sur la bonne gestion de ses biens temporels. L'église de Notre-Dame de Goudosse a aussi ses archives, non moins anciennes, mais plus ex[...] sur le mouvement religieux de nos contrées, en particulier sur la dévotion populaire à l'égard de la Sainte Vierge. C'est dans ces dernières archives que l'on trouve un titre d'une haute importance, un indult du pape Paul V, datée (sic) de Rome, l'an de l'Incarnation de Notre Seigneur 1619, 19 de Novembre, et de son pontificat le douzième. Nous reparlerons de cette (sic) indult intimement liée (sic) à l'histoire du Sanctuaire."
[P. 4] "Chapitre II. [...] Il y a deux fontaines dans la paroisse dignes de mention. La fontaine de Notre-Dame de Goudosse et la fontaine de St Pierre. / La première se trouve environ à 600 mètres de la chapelle, à l’ouest, sur le chemin vicinal qui va de Cauna à Mugron, en longeant l’Adour, au milieu d’un bosquet ravissant. Le voyageur qui traverse ces plaines fertiles, le Pèlerin qui vient de loin vers l’espérance et la consolatrice des affligés, s’arrêtent devant un petit monument de construction récente surmonté d’une niche où une Vierge, les mains tendues, semble dire aux passants : "Venez à moi, je vous soulagerai, venez boire à l’eau de ma fontaine." Une inscription gravée sur la pierre invite à la confiance et à la prière, elle porte ces mots : "Je vous salue Marie, salut des infirmes, priez pour nous." [...]
[P. 11-12] "Il y a deux cimetières, celui de la paroisse et celui de Notre-Dame de Goudosse. [...]"
[P. 15-16] "Les confréries abondent dans la paroisse. Il y a la confrérie du St-Sacrement, la confrérie de Notre-Dame de Goudosse, la confrérie du Scapulaire, la confrérie enfin du rosaire de St Dominique. / Les plus anciennes sont celles (sic) du St Sacrement et celles de Notre-Dame de Goudosse. La confrérie du Saint Sacrement est de date ancienne. L'état incomplet de nos archives paroissiales ne nous permet pas de préciser l'époque de son institution, mais nous pouvons sans témérité lui assigner une origine au moins aussi respectable qu'à la confrérie du Saint Sacrement établie à Goudosse le 26 mars 1648 (Arch. de N.D.G.). [...] "
[P. 38-42] "Archéologie. / Églises actuelles. Il y a deux églises qui servent actuellement au culte : l'église paroissiale et l'église aujourd'hui annexe de Notre-Dame de Goudosse. [...]
[P. 84-114] "Paroisse de Ste-Marie de Goudosse ou de Notre-Dame de Goudosse. / Ce serait notre droit de déposer ici la plume et de laisser à Monsieur le curé de St-Étienne le soin de faire l’histoire de ce sanctuaire si célèbre autrefois et qui, depuis les guerres religieuses du 16e siècle, ne forma qu’une annexe de la paroisse de St-Étienne d’Artiguebaude qu’on appelle simplement aujourd’hui St-Étienne. M. Gaye, plus capable que qui (que) ce soit de faire une pareille monographie, a reculé devant les difficultés [rayé] l’ennui plutôt [rayé] que présentait un pareil travail. [...]
Notre-Dame de Goudosse, anciennement on écrivait Godosse, est situé sur les bords de la rive droite de l’Adour, à égale distance de Souprosse et de Toulouzette, près du chemin vicinal qui unit ces deux localités, dans un site ravissant. [...] C’est au milieu de ces plaines fertiles que s’élève l’antique chapelle qui, quoique mutilée et presque ruinée par le vandalisme protestant, porte encore le cachet d’une église du 11e ou douzième siècle. Quelques paire(s) de murs, seuls demeurés debout après le passage des calvinistes en 1569, quelques contreforts extérieurs, des arcatures autour de l’abside murée aujourd’hui nous permettent de lui assigner cette origine. / Les contreforts participent à la simplicité générale de l’église. Ils montent tout droits (sic) avec une légère retraite au faîte. Les murs étant d’une grande épaisseur, ces contreforts ont peu de saillie et ont l’air d’être placés là non comme des membres nécessaires à la solidité de l’édifice, mais bien comme un objet d’ornementation. Les arcatures de l’abside quoique dissimulées par une grossière maçonnerie laissent cependant percer le style de l’époque de transition. / La forme aigue (sic) apparaît timidement et l’arc en tiers-point semble bien (?) près de s’allier à l’arc en plein cintre.
La forme générale est une croix latine. Les autels collatéraux ont pour titulaires : celui de droite, St Michel ; celui de gauche, St Jean Baptiste. Il y a trois nefs. Au-dessus du rétable (sic) de l’autel se trouve la statue de la Ste Vierge en bois doré, haute d’un mètre et demi, avec l’enfant Jésus bénissant placé sur le bras gauche. Le bras droit relève les plis d’un vaste manteau et soutient les chapelets et scapulaires que la dévotion populaire aime y suspendre. La tête repose, il est vrai, sur un cou un peu long, mais non gonflé, comme s’est plu à le dire le correspondant de Mr Masson, et Notre-Dame de Goudosse n’est pas la patronne des goitreux. La figure de la Vierge respire la majesté, la bonté, la douceur. Aujourd’hui qu’elle repose dans sa niche antique, elle a bien l’air d’une reine, de la reine de la miséricorde.
Origine de cette dévotion. / Il serait difficile d’assigner une époque précise où elle commença, mais, s’il est vrai de dire que le culte de la mère de Dieu grandit avec celui du fils [...] nous pouvons assigner à cette dévotion une origine qui se perd dans la nuit des temps. Elle existait dans la première moitié du XIe siècle, et ce sanctuaire que l’on voit encore aujourd’hui en est un faible mais fidèle écho. Si ces pierres calcinées par le feu pouvaient nous raconter les gloires du passé, elles nous diraient que le culte de Marie a toujours été en honneur dans les contrées de l’Adour, que Notre-Dame de Goudosse a vu depuis les temps les plus reculés les pèlerins de tout âge, de tout sexe, de toute condition, se presser au pied de ses autels, deux diocèses, celui d’Aire et celui de Dax, la proclamer leur reine, leur protectrice. Nous devons à l’obligeance de Madame de Laborde d’Aurice un document qui nous montre le prestige dont jouissait Notre-Dame de Goudosse avant le 16e siècle. On ne se contentait pas de visiter une église si illustre, on lui faisait encore des dons. Bernard de Lamensans, seigneur de Lamothe en 1509, légua à la chapelle de Godosse (sic) une rente annuelle de cent francs. En 1640, Bernard de Bats, un des ancêtres de la famille actuelle de Lamothe d’Aurice, légua une rente annuelle d’un capital de 150 francs pour être employée au luminaire de le dite église de Goudosse. [...] Il y avait dans chaque diocèse un centre glorieux, un sanctuaire régional où convergeaient toutes les douleurs. Quel était ce sanctuaire au Moyen Âge ? Quel était dans le diocèse d’Aire le lieu privilégié de Marie au commencement du 17e siècle. Est-ce Notre-Dame de Maylis ? Nous ne le pensons pas. Sans doute, ce sanctuaire avait eu son heure de célébrité [...] mais, soit par les malheurs de la guerre, soit pour tout autre motif, au commencement du 17e siècle, le culte de Marie y était presque éteint, et c’est un curé de Souprosse, Monsieur Hugues Dufaur, que Monseigneur l’évêque transféra (en 1672) à Maylis pour faire refleurir l’antique dévotion à la Ste Vierge. Buglose, dans le diocèse de Dax, pleurait sa statue perdue dans les marais. Aucun titre dans le passé, si ce n’est une pieuse croyance, n’attestait l’antiquité et le célébrité de ce sanctuaire. Où donc allaient les peuples au 15e, au seizième et au commencement du dix-septième siècle ? Le besoin d’une mère se faisait sentir alors comme aujourd’hui. [...] De quel côté tournaient leurs regards les populations des Landes et de la Chalosse ? Où était leur reine ? leur étoile ? et la consolatrice des affligés ? C’est vers Notre-Dame de Goudosse que l’on accourrait [...], heureux de faire la veillée aux pieds de la Madone de l’Adour, de participer à l’indulgence du Grand Pardon dont Paul 5 venait d’enrichir ce sanctuaire, de se placer sous le patronage de celle que ce grand Pape venait de désigner à la dévotion des peuples, de couronner d’une nouvelle auréole de gloire. [...]
Cette affluence à Notre-Dame de Goudosse ne datait pas seulement du commencement du 17e siècle. Tous les monuments écrits antérieurs à cette époque n’existent plus. Une bête féroce s’est abbatue (sic) dans la contrée, le protestantisme, a brûlé nos sanctuaires et nos trésors. Il ne reste plus que des murailles calcinées, que leur épaisseur a protégé (sic) contre la rage des vandales, des autels sans éclat, des ornements simples et [illisible]. Notre-Dame de Maylis avait partagé le sort de Notre-Dame de Goudosse. [...] Un long cri de douleur retentit au sein de nos populations. Tout était perdu sauf la confiance et le dévouement des peuples envers la Ste Vierge. Et ce dévouement, de quel côté se porta-t-il d’abord ? Est-vers Maylis ou vers Goudosse ? / C’est vers Goudosse que les foules se pressent, c’est pour ce sanctuaire que tous les cœurs se dilatent, que toutes les bourses s’ouvrent. Le souverain pontife lui-même alors régnant, Paul 5, s’émut à la nouvelle des désastres qui venaient de frapper nos contrées, et plein de confiance dans celle qu’on appelle le manteau des [illisible], il tourna ses regards vers cette pauvre Gascogne si désolée ; Notre-Dame de Goudosse, le sanctuaire privilégié des Landes et de la Chalosse devint l’objet de ses faveurs. Un indult daté de Rome, l’an mil six cent seize de l’incarnation de Notre Seigneur, le 19 Novembre et de son pontificat le douzième, ajouta à ce sanctuaire une nouvelle illustration, en lui concédant la faveur du Grand Pardon, une indulgence plénière au jour de la Nativité et autres privilèges contenus dans cet indult que nous avons hâte de faire connaître. Il exprimera (?) beaucoup mieux que ne le sauraient faire mes paroles tout le prestige dont jouissait ce sanctuaire dans le diocèse d’Aire, au moment où le culte s’éteignait à Notre-Dame de Maylis.
Texte de l’indult. / Indult du Pape Paul 5.
"Indulgence plénière et rémission de tout-péchés concédée par Notre Saint Père le pape Paul 5 à tous les confrères de l’un et l’autre sexe qui sont à présent en la confrérie de Notre-Dame de Godosse [le « u » de « Goudosse » rayé] au Diocèse d’Ayre, ensemble à tous ceux de l’un et l’autre sexe qui s’enrolleront dorénavant à la dite confrérie à la charge de faire ce qui suit : Premièrement : à tous les fidèles chrétiens de l’un et l’autre sexe, vraiment penitens et confès qui dorénavant entreront en la dite Fraternité, si devotement le jour premier de leur réception, ils recoivent le très Saint corps de Notre-Seigneur Jésus-Christ, leur y concédons Indulgence plénière. / Item – Aux mêmes confrères de l’un et l’autre sexe qui sont à présent et qui seront par après en la dite fraternité, en quels lieuz qu’ils décèdent, vraiment pénitens, confès et communiés (si cela se peut commodément) pour le moins en invoquant le très saint nom de Jésus en l’article de leur mort, de cœur pour le moins, si de bouche ne se peut, leur y concédons plénière indulgence et rémission de leurs péchés. / Pareillement : aux mêmes confrères de l’un et l’autre sexe, aussi vraiment pénitens, confès et communiés, qui dévotement visiteront la dite Eglise de Godosse tous les ans, au jour et feste de la Nativité de la bien heureuse Vierge, depuis les premières vêpres jusques au coucher du soleil au jour de la dite feste, et là feront devotement prier pour l’exaltation de Notre Mère Saincte Eglise, pour l’extirpation des hérésies, pour la conversion des infidèles, pour la paix et la concorde des Princes chrétiens, pour le salut de Notre Saint Père le Pape, leur y concédons d’Authorité Apostolique plénière Indulgence et rémission de tous et chacun de leurs péchés. / D’Avantage – Aux dits confrères de l’un et l’autre sexe semblablement vray pénitens, confès et communiés, qui devotement visiteront la dite Eglise de Godosse aux jours et fêtes de la Circoncision de Notre-Seigneur, de l’Annonciation, de l’Assomption, ensemble de la conception de la même Vierge, et en icelle, non seulement en tels jours, ais en quel temps que ce soit feront prier comme dessus, leur y relachons sept années et tout autant de quarantaines de Pénitence. / Finalement : aux dits-mêmes confrères toutes-fois et quantes qu’ils assisteront aux divins offices qui se feront en la même église ou oratoire de la dite confraternité, ou bien assisteront directement aux congrégations publiques ou secrètes pour y exercer quelque œuvre pie ou de dévotion, en quels lieux qu’ils se feront, aussi à tous les mêmes confrères qui s’associeront dévotement pour suivre le Saint Sacrement, lorsqu’il sera porté à quelque confrère malade, ou bien qui ayant empêchement légitime de ne pouvoir assister, après avoir ouï le son de la clochette en tels cas accoutumé, se mettront de genou à terre et diront dévotement une fois l’oraison dominicale et une fois la salutation angélique pour le même malade, ou assisteront dévotement aux processions ordinaires ou extraordinaires, tant de la dite fraternité qu’autres qui se feront de la licence de l’ordinaire – qui assisteront dévotement aux enterrements des morts, faisant aussi quelque acte d’hospitalité, comme de loger charitablement les Pèlerins, qui mettront paix entre les ennemis, rappeleront au chemin du Salut quelque dévoyé, ou diront cinq fois l’oraison dominicale et tout autant de la salutation angélique, toutefois et quantes que les susdits confrères fairont charitablement en Christ l’une et l’autre des susdites œuvres, nous leur y relachons soixante jours de pénitence, a eux en quelle sorte que ce soit enjoincte. / Voulons les Présentes indulgences et pardons être à perpétuité et à jamais. / Que si aux dits confrères pour la même raison que dessus, quelqu’indulgence leur y aurait été accordée, perpétuelle ou à un certain temps non encore expiré, entendons ces présentes être de Nul effet et valeur. / Donné à Rome l’an de l’incarnation de Notre Seigneur mil-sept-cent-seize, le 19 de Novembre et de Notre Pontificat le douzième."
A la suite de cette Bulle se trouve une ordonnance du vicaire général du Diocèse d’Ayre Louis de Poyanne.
"Nous Louis de Poyanne, abbé de Pontault, vicaire et official général du Diocèse d’Ayre, à tous les Archiprêtres, curés, vicaires et à tous autres ayant charge d’âmes au présent Diocèse, salut - / Nous avons donné permission aux confrères de la frérie de Notre-Dame de Godosse de continuer cette année mil six-cent-vingt de faire publier l’indulgence perpétuelle à eux concédée par Notre Saint Père le Pape Paul à présent régnant, et ce partout le dit Diocèse d’Aire, vous commandant très expressement que lorsque copie de la dite indulgence vous en sera donnée, d’en faire la publication dans vos églises paroissiales et au prône de votre messe, donnant à entendre à vos paroissiens de point en point la teneur et substance de la dite Indulgence afin que par ce moyen ils en puissent faire leur profit spirituel, le tout sous peine de désobéissance. / Donné à Mont-de-Marsan le 12 Jour d’Aout 1620. Signé : Louis de Poyanne Vicaire général. Et plus bas : De St Germain greffier."
Cette indulgence, on le voit, eut un grand retentissement dans le Diocèse d’Aire et sa teneur fut connue aussi dans tout le Diocèse de Dax. Depuis sa solennelle promulgation à Godosse le 8 septembre 1617, elle fut lue et commentée, quatre ans durant, sur toutes les chaires. Le nom de Godosse fut connu partout, et les populations des landes et de la Chalosse proclamaient bienheureuse la Madone de l’Adour. Notre-Dame de Godosse devint le centre du mouvement religieux qui portait les peuples vers Marie et son pèlerinage devint le plus fréquenté et le plus célèbre du Diocèse d’Ayre.
Trois hommes surtout avaient contribué à rehausser l’éclat de ce sanctuaire : Noble Charles de Latheulade, prêtre et curé de Cerbert (?), Mr Louis de Poyanne, official de l’évêque d’Ayre, Mr Henri de Poyferré, Bachelier en théologie et curé de Godosse. Monsieur Charles de Latheulade, curé de Cerbert ( ?), de l’illustre famille de Lataulade d’Ayer, eut, le premier, la pensée de grouper sous la bannière de Notre-Dame de Godosse toutes les âmes vraiment dévotes à la Ste Vierge, de former dans la région une grande famille dévouée à Marie et dont les membres seraient reliés entre eux par la charité et les mêmes exercices de piété. Il fonde la confrérie de Notre-Dame de Godosse. Il resterait à préciser cette époque.
Nous lisons en effet, dans les archives du sanctuaire : "Ensuyvent les noms de tous les confrères de l’un et l’autre sexe qui sont enrolés dans la confrérie de Notre-Dame de Godosse, puis l’institution d’icelles decosée (?) la dite confrérie par Noble Charles de Latheulade prêtre et curé pour lors de Cerbert – (lieu inconnu)." Il s’inscrit le premier : Noble Charles de Latheulade. Celui qui vient après un chanoine de Daqs, M. Daniel de Gassiat, chanoine d’Aqs. Le curé de Goudosse, Mr Bernard Sidrac s’inscrit le 3ème. Toutes les notabilités de Souprosse s’enrôlent à leur suite : Le Bayle Jean de Garnit (?), sa femme Catherine de Benquet. M. Pascal Dubosq procur. de Soprosse. Judicq. de Capdeville. Luc de Chinsi (?), notaire royal, etc. Parmi les forains, on remarque des habitants de Poyre (sic) : Bernard Juge, habitant de Peyre, Simon Dubernet, notaire royal, Blasiotte de Larresor de Brassempouy, Bernard de Lapeyre, vicaire d’Audignon.L’indult de Paul 5 n’avait pas encore paru. Cette confrérie comptait encore peu d’adhérents quand Mr Henri de Poyferré fut nommé à la cure de St-Étienne d’Artiguebaude et Goudosse. Ce jeune prêtre déploya un zèle infini pour la restauration de la sainte chapelle et pour donner à cette antique dévotion un nouvel éclat. Ayant obtenu de Rome la faveur du Grand Pardon, il se rendit en toute hâte à Mont-de-Marsan pour présenter cette indulgence au vicaire général du Diocèse, Mr Louis de Poyanne, et concerter avec lui les moyens de lui donner toute son efficacité. Monsieur Louis de Poyanne, l’ami de Notre-Dame de Godosse, la reine de sa contrée, l’inspiratrice peut-être de sa vocation ecclésiastique, aimait ce sanctuaire [...]. Une grande manifestation en l’honneur de la Ste Vierge fut décrétée pour le 8 septembre 1617. Tout le Diocèse fut convié à cette solennelle promulgation de l’indulgence. Monsieur Louis de Poyanne en personne vint présider cette fête. [...] Monsieur Louis de Poyanne, entouré d’un nombreux clergé, donna du haut de la chaire une lecture solennelle de l’indult du pape Paul 5. [...]
Procès-verbal – "Nous Louis de Poyanne, abbé de Pontault, vicaire et official général de Monseigneur l’evesque d’Ayre, après avoir encore diligemment considérée certaines règles ou statuts ordonnés pour tous les confrères de l’un et de l’autre sexe de la confrérie de Notre-Dame de Godosse, confirmé les dits statuts depuis l’institution de la dite confrérie par Monseigneur l’evesque d’Ayre, nous donques, désirant de toute notre affection la continuation de cette dévotion, même induysant tous les fidèles chrétiens, à cette œuvre pie, de charité, de dévotion et de religion, mais encore désirant de tout notre possible, la fomenter de notre autorité, accordons, ratifions les dites règles cy dessus ordonnées pour la dite confrérie de Godosse. / D’avantage, à cause que tout de nouveau les dits confrères ont obtenu des faveurs de l’indult de Notre saint Père le pape Paul 5 à pr[ése]nt régnant, une indulgence à perpétuité laquelle nous ayant été annoncée dans la ville de Mont-de-Marsan par M. Henry de Poyferré, bachelier en théologie et curé de St-Étienne d’Artiguebaude et de la chapelle dudit Godosse le dixième jour du mois de juin 1617, avons humblement et joyeusement accueilli cette faveur et avons permis la publication d’icelle dans tout le diocèse d’Ayre et aux dits confrères habitants et forains de jouir du bénéfice d’icelle indulgence. Et d’autant que la dite indulgence comprend tous les confrères qui y sont à présent à la dite confrérie de Godosse que tous autres de l’un et de l’autre sexe qui s’enrolleront dorénavant à icelle, le dit Henry de Poyferré curé susdit en compagnie d’autres confrères nous a derechef et de nouveau porté les dites règles ou statuts pour les ratifier, les approuver en conséquence de la dite indulgence. Ce que dévotement nous avons fait et faisons exhortant de tout notre possible les fidèles chrétiens de l’un et l’autre sexe qui y sont à présent et y seront dorénavant à la dite frérie de Godosse, de très dévotement et soigneusement garder et observer les susdites règles ou statuts, et ensemble du présent contrat, vivre en la communion fraternelle tout le temps de leur vie. Vu et fait à Godosse le 8 jour du mois de septembre mil six-cent dix sept. / Ainsi signé : Louis de Poyanne, vic. et official général." [...]
"S’ensuyvent les noms des confrères enrollés dans ce libre (sic) de la confrérie de Notre Dame de Godosse au Diocèse d’Ayre, puis l’introduction de l’indulgence plénière concédée à jamais par Notre saint Père le Pape Paul 5 à pr[ése]nt régnant aux dits confrères de Godosse et admise la dite indulgence en la dite église de Godosse le 8 septembre 1617. »« Noms des Pèlerins qui s’enrôlèrent le 8 sept. 1617 à la confrérie de Notre-Dame de Godosse. / 1. Mr de Pontault : Louis de Poyanne, abbé de Pontault, vicaire et official général du diocèse d’Aire. 2. Monsieur de St-Louboué : Bailenx, abbé de St-Louboué."
Chaque nouveau confrère donne une obole en argent ("3 quarts d’écus en argent" pour Louis de Poyanne). "Il est bon de savoir que ces aumônes étaient destinées à la réparation de la chapelle." 170 noms cités, parmi lesquels toutes les élites locales, religieuses et civiles (Sarancine d’Albret).
"Le 8 septembre 1618 s’enrôla Mr de Lataulade habitant de Dax et donna 2 flambeaux. [...] En 1621, c’est l’abbesse du couvent de Ste-Claire de Dax qui demande à entrer dans cette fraternité. Madame Marise de Lafitte, abbesse du couvent de Ste-Claire des religieuses d’Acqs s’est enrollée en la congrégation de Notre-Dame de Goudosse le dix septième jour du mois d’Aout mil-six-cent-vingt-un et donné de présent tant pour l’ornement de l’image de la Sainte Vierge que pour l’autel une chesne [chaîne] de l’ambre bleu et un pair (sic) de corporaux pour servir au dit autel. [...] / En 1716 c’est Maître Jean St-Girons archiprêtre de Doazit, docteur en théologie, qui s’enrôle en la dite frérie le 15 Août 1716 et fait présent le dit jour d’un grand voile blanc d’un côté, rouge de l’autre avec une fleur rayonnée d’or au milieu et bordé d’un galon d’or. [...] / Le 8 juin 1727, Raymond d’Arblade de l’ordre des frères prêcheurs a été reçu dans la confrérie de Notre-Dame de Godosse et a permis de s’acquitter le mieux qui se pourra des devoirs spirituels de la dite confrérie, et lui avons donné un livret. Il a offert 26 sols et un chapelet de l’Amérique dont les grains sont moitié noirs et moitié rouges qui a été suspendu au cou de la dite Vierge. [...]"
"Libre (sic) de la confrérie de Notre-Dame de Goudosse" [statuts de la confrérie] [...]. Premièrement. Que tous les confrères tant de l’un et l’autre sexe qui sont puis le commencement de la dite confrérie de Goudosse habitans des Paroisses tant de Soprosse (sic), St-Étienne d’Artiguebaude qu’autres voisins du dit Goudosse qui y sont à présent confrères et qui s’enrôleront cy après en la ditte confrérie, fairont promesse de donner au plat de la dite Frérie pour la réparation de l’église du dit Goudosse ce qu’ils ont accoutumé de donner sçavoir : les vignerons demi estisacq de vin ; les Laboureurs une mesure de seigle. / Pour le regard des foreins qui dévotement s’enrolleront à la dite frérie, ils s’obligeront volontairement à la même charité pour la réparation de l’église de Goudosse et de ses autels ; ils donnent annuellement au jour et fête de la nativité de Notre Dame, venant gagner leurs pardons, chacun par leur aumosne dans le plat ou coupe de la dicte frérie seize sols, qui seront employés tant pour la réparation de la dicte frérie. Que les confrères à la vérité qui n’auront moyen de donner en argent ce que dessus, bailleront au plat de la dite frérie ce qui sera de leur dévotion. [...] / Aussi les susdits confrères de Notre-Dame de Goudosse ont jugé estre bon et raisonnable que si les fidèles chrestiens de l’un et l’autre sexe qui s’enrolleront dorénavant dans la dicte Frérie, portent pour leur sacrifice et aumônes à la dicte église de Goudosse, soit foreins ou voisins confrères de la dite église de Goudosse, au jour qu’ils viendront gagner leur indulgence ou en autre temps que ce soye, linge fin de lin ou grossier, comme pourrait être : serviettes, nappes ou quelque pièce de toile de lin, velours satin ou damas ou autres présents, en tel effet pour l’ornement tant de l’image de Notre Dame que des autels de la dite église. / D’avantage comme aussi pourraient être offerts flambeaux de cire ou bien cire en masse. / Que les dits marguilliers seront tenus d’en avertir tant le sieur curé que confrères qui adviseront de le faire soigneusement serrer dans le coffre qui pour cet effet et dans la dite église de Goudosse, et l’employer quand il sera besoin aux services de la dite église que de ses autels. [...]"
"Voilà les statuts qui furent présentés à l’approbation de Mr Louis de Poyanne, vicaire général et official du Diocèse d’Ayre par M. Henry de Poyferré, curé de St-Étienne d’Artiguebaude et Godosse, le 8 septembre 1617. [...] Tout semblait présager pour ce sanctuaire une ère de prospérité et de splendeur le nom de Notre-Dame de Goudosse. [...] Cette antique chapelle, grâce à l’affluence religieuse dont elle allait devenir le centre, allait voir ses murs réparés, et son culte briller au loin d’un nouvel éclat. / Mais la dispensatrice des grâces, sans délaisser Notre-Dame de Goudosse, s’était choisi un autre théâtre, le pays natal de St Vincent de Paul - Buglose près de Pouy dans le diocèse de Dax. Elle s’y affirma par de grands et nombreux miracles qui détachèrent, il est vrai, l’attention générale de la Madone de l’Adour, mais non tous les cœurs, car Notre-Dame de Goudosse resta et est encore aujourd’hui la bien aimée de nos contrées de l’Adour. ["de l’Adour" rayé] [...]"
"Liste des curés de Goudosse et de St-Étienne d’Artiguebaude depuis l’année 1617. / 1617. Henry de Poyferré. En 1617, le 8 septembre, c’est M. Henry de Poyferré, bachelier en théologie, probablement de l’illustre famille de Poyferré de Cères. Il resta bien peu de temps curé de St-Étienne et Godosse. Il est remplacé l’année même de la grande manifestation à Godosse par Monsieur de Codroy ou Coudroy. / 1618. Monsieur de Coudroy. Guilhemme de Coudroy. De 1618 à 1646. [...] / 1646. Jean-Jacques Camicas [...]. Presque la moitié d’un siècle, de 1646 à 1686. / [Liste des mariages distingués célébrés dans la chapelle :] "Le second du mois de Novembre 1677 ont été épousés dans la chapelle de Notre-Dame de Godosse Noble Jean de Marsan, baron de Sainte-Croix et dame Françoise de Vidart, veuve [...]." Jean-Jacques Camicas, curé de St-Étienne d’Artiguebaude et Goudosse, décéda le 9 octobre de l’année 1686. / 1687. Gaxie, entre en fonction le 25 janvier 1687, jusqu’en 1695. / 1695. M. Destopignan, jusqu’en 1703. / 1703. M. Gavaré, curé de Goudosse (voir page 73). Jean Gavaré, docteur en théologie, l’ami du Père Anselme, occupa la cure de St-Étienne d’Artiguebaude et Goudosse jusqu’à la mort de Monsieur Despouys, 1714, qu’il remplaça à Souprosse. / Dès son arrivée, il bénit un soleil d’argent que les confrères de Goudosse venaient d’acheter. "Je soussigné prêtre et docteur en théologie, curé de St-Étienne et Goudosse, fit le 10 sept. 1703 la bénédiction d’un soleil d’argent que la confrérie de Notre-Dame de Goudosse avait acheté pour donner la bénédiction tous les 4e dimanches du mois après avoir reçu le pouvoir de Monseigneur l’évêque d’Aire. Cavaré curé." / M. Cabanes, curé de St-Étienne d’Artiguebaude et Goudosse 1714 (jusqu’au 26 novembre 1726). Une note trouvée dans les archives nous apprend qu’il bénit une cloche à St-Étienne. Voici cette note : "J’ai béni la cloche de St-Étienne par permission de Monseigneur l’évêque le 10 Juin 1725. Parrain : Maître Antoine Anselme, abbé de St-Sever, prédicateur ordinaire du roi, baron de Souprosse. Étaient présents : tous les curés de Mugron, du Leuy, tous les Cavaré." [...] Une note très importante de M. Cabanes nous fait encore savoir que la résidence du curé de St-Étienne d’Artiguebaude et Goudosse était à Goudosse et non à St-Étienne. [...] / 1727. M. Domenger [...]. M. Domenger resta curé [...] jusqu’en l’année 1738. Ce Domenger est-il de la famille des Domenger de Mugron ? Nous ne pouvons l’affirmer. / 1738. Pierre Daraignez [...]. Il mourut un an à peine après sa prise de possession. [...] Maître Pierre Daraignez [...] âgé d’environ 62 ans, décéda le 19 Juillet 1739 [...] et fut enterré le lendemain dans l’église de Notre-Dame de Goudosse devant l’autel St Michel [...]. / 1739. M. Laborde [...] jusqu’en 1760. / 1760. M. Dassance [...] / 1763. M. Dulau [...] jusqu’en 1768. / 1769. Lafosse [...]. Nous le trouvons encore curé de Goudosse en 1791."
"Quand le culte fut rétabli en France, la cure de St-Étienne d’Artiguebaude et Goudosse resta sans pasteurs. Les prêtres de Souprosse ont pourvu aux besoins spirituels de cette paroisse jusqu’au moment où elle a été érigée en succursale en 1861 par décret impérial. Le 1er curé de St-Étienne fut M. Théron de Ladevèze, qui vint y mourir après avoir passé quelques années à [illisible].
M. Darracq actuellement curé d’Ujos (?) le remplaça. Enfin, en 1886, M. Gaye, le curé actuel qui, peu soucieux des honneurs, préfère sa petite mais charmante cure à tous les archiprêtrés de diocèse ["archiprêtrés du diocèse" rayé] joyaux du diocèse, surtout acquis que ses [illisibles] ne viennent plus troubler son repos."
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Inventaire des biens dépendant de la fabrique de Souprosse, annexe de Goudosse, 23 février 1906 (AD Landes, 70 V 369)
"Inventaire des biens dépendant de la fabrique de Souprosse.
L'an mil neuf cent six, le vingt-trois février à dix heures du matin, En présence de MM. Dupouy, desservant de la paroisse de Souprosse pour les 2 églises de Souprosse & Goudosse, et de M. Candau, président du conseil des marguilliers. / Nous soussigné, Georges Cornut, percepteur de Tartas, dûment commissionné et assermenté, spécialement délégué par le Directeur des Domaines à Mont-de-Marsan, avons procédé ainsi qu'il suit, à l'inventaire descriptif et estimatif des biens de toute nature détenus par la fabrique paroissiale de Souprosse.
Chapitre 1er. Biens de la fabrique. / [...] 2ment dans l'église de Goudosse. / $1er dans la nef et les bas-côtés. / 109. Deux bénitiers en pierre construits dans le mur. / 110. Un tronc en bois fixé au mur. / 111. Fonts baptismaux en pierre fixés au mur. / 112. Une chaire à prêcher en bois, escalier droit, abat-voix, fixée au mur. / 113. Un confessionnal en bois fixé au mur. / 114. Cinquante chaises dessus paillé, usées - 10. / 115. Deux petites échelles en bois - 2. / 116. Un chemin de croix, 14 tableaux, images sans valeur - 2. / 117. Un lustre ordinaire à 6 lumières, en cuivre doré - 3. / 118. Un lustre ordinaire à 6 lumières, en métal argenté - 3. / 119. Un lustre en bois doré avec veilleuse - 1. / 120. Deux vitraux à personnages 2m x 0,80. / 121. Une statue de la Vierge en bois doré, haut. 1m environ - 5. / 122. Deux statues d'évangélistes en bois doré, haut. 1m environ - 10. / 123. Un tableau de la Vierge, sur toile, cadre bois, 1,30 x 1m, fixé au mur. / $2. Dans le chœur. / 124. Une grille de chœur en bois, main courante en bois, fixée au sol & au mur. / 125. Quatre bancs, vieux et brisés - 1. / 126. Un prie-Dieu bois peint - 1. / 127. Un fauteuil en bois - 1. / 128. Un autel de St Michel et tabernacle en bois, croix d'autel en bois, fixé au sol & au mur. / 129. Un tableau de St Michel sur toile, cadre bois noir & doré, 2 x 1,20, fixé au mur. / 130. Un autel de St Jean en plâtre & briques, croix d'autel en bois & Christ bois, fixé au mur. / $3. Dans le sanctuaire & la sacristie. / 131. Un autel en bois et tabernacle doré, fixé au sol. / 132. Une commode à 6 tiroirs en bois de pin verni, en mauvais état - 5. / 133. Et au dessus un placard bois blanc à 2 portes & 2 tiroirs. Ce placard est revendiqué par M. l'abbé Pillement, vicaire à Souprosse. / 134. Trois petites armoires en bois blanc - 3. / 135. Six amicts en fil - 1. / 136. Trois aubes en toile blanche - 10. / 137. Deux ornements blancs avec chasuble, étole, manipule, voile de calice et bourse, en moire coton - 20. / 138. Un ornement rouge id. id. - 10. / 139. Un ornement vert id. id. - 10. / 140. Un ornement noir id. id. - 10. / 141. Une chape noire en moire de coton - 5. / 142. Une écharpe de bénédiction blanche, motifs rouges et vertes (sic), frange dorée - 15. / 143. Une étole en moire de coton - 5. / 144. Un surplis de prêtre en mousseline - 1. / 145. Un surplis d'enfant de chœur en mousseline - 0,50. / 146. Cinq nappes d'autel en fil - 10. / 147. Douze serviettes ordinaires - 3. / 148. Six devants d'autel en mousseline & imitation guipure - 2. / 149. Six lavabos en fil - 0,25. / 150. Un drap mortuaire en coton - 1. / 151. Un petit catafalque en bois et croix en bois. Revendiqués par la famille Darzacq Louis de Souprosse - 10. / 152. Une croix de processions (sic) en bois doré - 1. / 153. Quatre chandeliers en métal blanc - 1. / 154. Quatre chandeliers en bois doré - 2. / 155. Deux chandeliers en cuivre - 2. / 156. Vases en terre peinte (dix) - 1. / 157. Dix petits vases à fleurs - 1. / 158. Quatre palmes dorées - 1. / 159. Deux gerbes dorées - 0,50. / 160. Deux bouquets argentés - 0,30. / 161. Un ostensoir en cuivre doré - 10. / 162. Un encensoir avec sa navette en métal argenté - 2. / 163. Un bénitier portatif avec goupillon en métal argenté - 1. / 164. Une sonnette en métal blanc - 0,25. / 165. Deux plats à quêter en étain - 0,25. / 166. Un jeu de burettes en verre avec plateau en verre - 0,25. / 167. Un jeu de canons d'autel en carton - 0,25. / 168. Deux missels - 5. / 169. Un livre de confrérie - 0,20. / 170. Une petite cloche montée sur charpente - 50. [...]
[Suit la protestation du curé.]
174. L'église de Goudosse affectée à l'exercice du culte catholique est d'une construction très ancienne. Les érudits de la commune font remonter sa construction au XIe siècle. Détruite en partie en 1545 elle fut restaurée vers 1739 par les dons généreux des habitants. Construite sur un terrain communal de 4 a. 30 c. n° 211 bis section K du plan cadastral. Ce terrain a une valeur de - 10."
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Galerie d'images 24

Extrait du plan cadastral de Souprosse, section K dite de Goudosse, par Vergoignan, géomètre, 1832 (AD Landes, E dépôt 309 / 1 G 1).

Plan schématique. Dess. J.-Ph. Maisonnave, 1991.
Auteur de l'illustration : Maisonnave Jean-Philippe, Maisonnave Jean-Philippe
Vue intérieure de l'église de Goudosse vers 1950. Cliché Raymond Labat, Dax (Inventaire régional d'Aquitaine).
Auteur de l'illustration : Maisonnave Jean-Philippe, Labat Raymond
Vue intérieure vers le chœur en 1990, avant restauration.
Auteur de l'illustration : Maisonnave Jean-Philippe, Maisonnave Jean-Philippe
Marque de tâcheron sur une pierre d'angle du chevet.
Auteur de l'illustration : Maisonnave Jean-Philippe
Vue intérieure depuis l'angle nord-ouest du collatéral nord.
Auteur de l'illustration : Maisonnave Jean-Philippe
Vue intérieure de l'abside : arcature du registre inférieur.
Auteur de l'illustration : Maisonnave Jean-Philippe
Culot sculpté de l'arcature intérieure de l'abside.
Auteur de l'illustration : Maisonnave Jean-Philippe
Marque de tâcheron au registre inférieur de l'abside.
Auteur de l'illustration : Maisonnave Jean-Philippe
Marque de tâcheron au registre inférieur de l'abside.
Auteur de l'illustration : Maisonnave Jean-PhilippeLocalisation
Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Landes , Souprosse
Milieu d'implantation: en écart
Lieu-dit/quartier: Goudosse
Cadastre: 2017 K 201, 202
Extrait du plan cadastral de Souprosse, section K dite de Goudosse, par Vergoignan, géomètre, 1832 (AD Landes, E dépôt 309 / 1 G 1).

(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Plan schématique. Dess. J.-Ph. Maisonnave, 1991.

Maisonnave Jean-Philippe, Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Vue intérieure de l'église de Goudosse vers 1950. Cliché Raymond Labat, Dax (Inventaire régional d'Aquitaine).

Maisonnave Jean-Philippe, Labat Raymond
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil départemental des Landes
Vue intérieure vers le chœur en 1990, avant restauration.

Maisonnave Jean-Philippe, Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil départemental des Landes
Clocher vu depuis le sud-ouest.

Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Vue du chevet depuis le sud-est.

Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Vue du chevet depuis le sud.

Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Détail de l'appareillage du chevet.

Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Marque de tâcheron sur une pierre d'angle du chevet.

Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Détail des parties hautes du chevet.

Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Vue de la partie sud du cimetière.

Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Porte d'entrée occidentale.

Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Vue intérieure vers le chœur.

Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Vue intérieure vers le chœur.

Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Vue intérieure depuis l'angle nord-ouest du collatéral nord.

Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Vue intérieure de l'abside.

Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Vue intérieure de l'abside : arcature du registre inférieur.

Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Porte intérieure de la sacristie.

Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Culot sculpté de l'arcature intérieure de l'abside.

Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Marque de tâcheron au registre inférieur de l'abside.

Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Marque de tâcheron au registre inférieur de l'abside.

Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Marque de tâcheron au registre inférieur de l'abside.

Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Traces de peinture murale au registre inférieur de l'abside.

Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Vue d'ensemble depuis le sud-ouest.

Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Dossiers en lien avec Église paroissiale Notre-Dame de Goudosse
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